« Écrire face à la mer ». C’était l’idée romanesque que je me faisais d’une « retraite d’écriture », plus solitaire que celle de « Tamara Drewe ». Même si je ne détesterais pas croiser dans mon hôtel quelques auteurs échevelés au front soucieux. Pour moi qui ai été habituée à écrire face à tout (un stade en liesse, des toilettes, David Guetta), quelle nécessité d’aller écrire face à la mer ? C’était un si vieux fantasme. D’abord caressé secrètement. Puis dégainé comme on[...]