Composée uniquement d’archives, cette couverture est mon histoire.
Elle me montre plus mince, très enceinte, et entre deux.
Elle mélange des vêtements jetés, vendus, gardés, perdus et retrouvés.
Elle raconte le corps et ce que l’on met dessus.
La vie vestimentaire et la vie tout court.
Elle matérialise un déclic, puis un parcours.
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Clarifier mon dressing, j’en ai eu envie comme beaucoup d’autres avant moi. Posséder moins et acheter mieux m’ont moins semblé des fins en soi, que des étapes vers mon véritable objectif : utiliser (enfin) la totalité de mes vêtements.
On était en 2013 et je croyais qu’il me suffirait d’un peu de volonté et de culture vestimentaire pour mener ce chantier à bien. J’étais loin du compte.
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Six ans plus tard, je l’ai enfin intégré : je ne vis pas dans un livre d’images. Vous non plus.
Porter l’intégralité de notre garde-robe, ce n’est pas un casse-tête esthétique, pas un challenge reposant sur notre faculté d’associer harmonieusement tel vêtement à tel autre.
C’est d’abord une quête de soi. Une conquête de soi.
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C’est découvrir la partie immergée de l’iceberg, celle qui ne parle pas de style, mais de notre lien émotionnel avec notre penderie, avec le geste de s’habiller.
Car cette romance en trois actes avec nos vêtements – rencontre, vie commune, rupture – que révèle t-elle de nous ?
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Qui sommes-nous face à notre placard chaque matin ?
La pragmatique qui va au plus efficace ?
Le festif qui fuit la monotonie ?
L’affectif qui met du sentiment partout ?
Ou la gestionnaire qui mûrit la moindre silhouette ?
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“Le Dressing Code : comment porter (enfin) l’intégralité de votre garde-robe” paraîtra le 17 septembre aux Éditions Leduc et je vous en dévoilerai un peu plus les contours d’ici là.
Merci à celles et ceux qui m’ont fait confiance et ont pré-commandé le livre avant même que je n’en parle car oui, les pré-commandes libraires, Fnac et Amazon sont ouvertes (lien dans ma bio) !
Merci à mon éditrice Sophie Rouanet d’avoir attendu que nos planètes s’alignent, quatre ans après notre première rencontre.
Et merci Chloé Baret pour cette couverture mi-vitrail mi-Madeleine, qui convoque mille souvenirs à chaque fois que je la regarde.
balibulle
KLARI jeudi 29 août 2019 à 8:27Répondre
Bravo ! Quel bel aboutissement pour tout ce chemin commencé en … 2005 ? 2006 ?
J’ai hâte de le lire !
BALIBULLE mardi 3 septembre 2019 à 13:39Répondre
Merci beaucoup Klari ! Et oui, qui aurait cru ?! Fin 2006 ^^
LEA jeudi 29 août 2019 à 9:16Répondre
Lien pour les pré-commandes cassé, je crois?
BALIBULLE mardi 3 septembre 2019 à 13:40Répondre
Oh mince, chez moi tout semble fonctionnel. Le(s)quel(s) as-tu essayé ? Merci en tout cas ^^
CERISES jeudi 29 août 2019 à 11:24Répondre
Commandé!!!
C’est le graal non? J’ai pas mal trié cette année et j’ai été plus radicale et décidée qu’habituellement. J’ai gardé un sac « purgatoire » (avec des fringues des catégories: « en attendant que je maigrisse », « séquence émotion », « pas mis depuis x temps mais pas encore sure »…) : c’est peu pour moi.
Je constate avec le temps que je ne suis toujours pas dans le minimalisme mais que j’ai de plus en plus de plaisir à mettre les vêtements que j’achète (mieux choisi? meilleure résistance à l’appel du « il me va je le prends »): le début de la maturité? OMG
Cela n’évite pas encore quelques ratages spectaculaires (le dernier: des Chie Mihara trop belles mais je n’ai pas écouté mes pieds malheureusement qui me susurraient « ce talon ma belle est trop haut, trop haut… » mais c’est quand même de plus en plus rare.
Voilà où j’en suis et j’attends avec impatience ma livraison du 17 septembre pour passer à l’étape suivante.
BALIBULLE mardi 3 septembre 2019 à 13:43Répondre
Oh merci Cerises ! En effet un seul sac de purgatoire, c’est déjà très peu, bravo !
Le passage sur le minimalisme dans le livre va particulièrement résonner chez toi, c’est un de mes enjeux aussi et j’avais envie de m’arrêter un peu dessus.
Et les ratages spectaculaires, moi aussi j’en ai eu un ces derniers mois (une chemise vraiment inconfortable, que j’ai renvoyée in extremis), mais c’est instructif, ça nous force à réfléchir.
Hâte de debriefer ensemble ^^
ANONYME jeudi 29 août 2019 à 12:58Répondre
Comment porter l’intégralité de sa garde-robe ? Mettre ses filles à contribution ! (enfin d’ici qq années… quoi que si on regarde bien, il y a déjà 2 personnes dans ces habits ! ;))
BALIBULLE mardi 3 septembre 2019 à 13:44Répondre
Ah haha, eh oui ! Et Ève s’éclate déjà avec mes tops et tuniques portées en robe longue, et mes vestes en manteaux de princesse à traîne…
ATHÉNA jeudi 29 août 2019 à 19:32Répondre
Félicitations ! Tu sais que tu m’as inspirée avec ta notion de « cost per wear » ? je l’ai étendue au rapport coût du nettoyage / coût d’achat : c’est idiot de payer 15 € pour faire nettoyer un vêtement payé 40 € quatre ans auparavant ; alors je le mets dans la machine et en général, ça marche !
Athéna qui s’aperçoit qu’elle a du retard à rattraper dans le blog !
BALIBULLE mardi 3 septembre 2019 à 13:46Répondre
Merci Athéna ! Je suis comme toi, j’essaie de mettre les pieds le moins possible au pressing, en général je n’y emmène que les blazers et les manteaux et ça fait déjà un bon petit budget chaque semestre…
Et pour le retard dans le blog, j’ai créé une newsletter exprès pour ça ! Direct dans ta boîte mail, une fois par mois, les temps forts du blog (et même d’Insta).
Si ça te dit, tu peux t’abonner sur cette page :
https://www.balibulle.com/par-ou-commencer/
CÉCILE vendredi 30 août 2019 à 12:07Répondre
Je me réjouis de lire une version que j’imagine plus détaillée de l’évolution suivie avec attention sur ton blog!
J’en profite car j’ai un vrai dilemme à te soumettre : je fais quoi des pulls magnifiques tricotés par ma grand-mère, des oeuvres d’art en pur laine, torsades et tout ça, dont hélas les couleurs ne vont plus du tout et devenus mille fois trop grands, que je sais donc que je ne reporterai pas?
Il y a la valeur sentimentale, je ne veux pas juste les donner, de peur qu’ils ne finissent en chiffons… :/
BALIBULLE mardi 3 septembre 2019 à 13:49Répondre
Merci Cécile ! Oui, c’est partiellement dans la continuité du blog 🙂
Je vous dévoilerai le sommaire en fin de semaine, j’ai hâte ^^
Effectivement, ces magnifiques pulls c’est un vrai dilemme. Mais un vêtement est fait pour être porté ! Y a t-il quelqu’un autour de toi à qui tu pourrais les offrir ? Sinon garde les comme des reliques, dans une valise à souvenirs faite exprès pour les fringues à valeur sentimale (reco d’une lectrice de longue date ici, Ema, qui se reconnaîtra)
JICKY jeudi 5 septembre 2019 à 17:45Répondre
chouette, y a le format kindle! (nan parce que trop, trop, trop, de bouquins chez moi, beaucoup ont une vie sur Kindle!)
et en plus, on peut relire n’importe où n’importe quand ce que l’on veut…
BALIBULLE mercredi 11 septembre 2019 à 16:51Répondre
oui je suis ravie qu’il soit dispo d’emblée (parfois il faut attendre) !
« DRESSING CODE », LE SOMMAIRE | BALIBULLE vendredi 6 septembre 2019 à 11:35Répondre
[…] vous êtes allés voir le résumé sur un lien de pré-commande, vous le savez déjà : le “Dressing Code : comment porter (enfin) l’intégralité de votre garde-robe” est autant un témoignage qu’une méthode, avec une chronologie, des étapes, des outils, des […]
LE GROS COL ROULÉ | BALIBULLE mercredi 23 octobre 2019 à 17:55Répondre
[…] « projet vestimentaire » pour ce nouveau membre de mon dressing. Oh hey, prendre du recul pour écrire une méthode de désencombrement vestimentaire, ça aide.1 – LE PIÈGE DU COMBO GROS PULL + JEANC’est un non sur moi quel que soit le […]
Ne plus tirer la couverture à soi – Balibulle
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