Le coffret Eddy Mitchell que je veux acheter à mon père, avant de me souvenir que je lui en ai offert un il y a deux ans.
La vendeuse galante qui me demande si je suis née “en 1991 ou 1980” quand elle trouve deux Charlotte Moreau dans son fichier.
Mon sac à main qui se renverse intégralement devant la caisse, en pleine heure de pointe.
Les joues rouges d’Anouk après 2 heures à la Fnac.
Les cadeaux que je trouve géniaux, mais que je ne peux offrir à personne.
Les cadeaux que j’offre parce que je voudrais qu’on me les offre.
Les joues rouges d’Anouk après 2 heures chez Cultura.
L’ultime rouleau de papier pris “au cas où” parce que c’est bien connu, on a toujours trop ou pas assez de papier cadeau.
Le motard à côté de moi, qui charge façon Tetris un tas de colis sur son engin, avant de l’enfourcher sous la pluie.
Le sketch de Gad Elmaleh (“vivre dans un donjon, c’est difficiiiiiile…”) qui me fait rire toute seule dans les embouteillages du retour.
Les vieux achats tellement bien cachés dans la maison qu’au moment de commencer à emballer je ne les retrouve plus.
21 décembre, 12h39, j’ai fini les courses de Noël.