On avait fini la séance photo de Valentin, celle où il pose à visage découvert, en tenue de feu, casque à la main.
C’était fin janvier, à la caserne de Meaux. On s’était installés dans leur salle de formation, repoussant toutes les tables et ces masques en caoutchouc flippants avec lesquels ils enseignent les gestes de premier secours.
On n’avait pas encore la couverture du livre. L’image symbolisant ces 62 hommes et femmes qui nous ont fait confiance, parlé à coeur ouvert, raconté ce que les pompiers ne racontent jamais.
Valentin était encore de garde, mais à un poste très spécialisé, son bip sonnait rarement. Alors tout s’est un peu improvisé. “ On aurait besoin de photographier un casque en métal, mais porté. On peut le faire avec toi ? ”, lui a demandé Olivier, le photographe. Ce casque-là, il est en train de disparaître. Dans certains départements, seuls les officiers l’arborent encore. Valentin a dû réveiller son lieutenant, parti à la sieste, pour lui emprunter le sien.
Et la couverture, on l’a eue. En 5 minutes.
Cette photo toute simple qui suggérait tout.
L’image étincelante des pompiers et le mystère autour.
Ces êtres augmentés qui, derrière le casque, derrière le masque, restent une énigme pour nous.
Le poids de cet uniforme, une légende à endosser à chaque garde.
Et le filtre que cet imaginaire collectif place devant la réalité. Parce que sans lui, elle serait insupportable.
Voici la couverture d’Il était une fois les pompiers, signée du photographe Olivier Corsan et du directeur artistique Olivier Andreotti.
C’est mon troisième livre et il paraît le 18 novembre aux éditions Marabout.
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