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Mon visiteur du soir

En ce moment, je dors moyen. Genre, moyen moyen. Parfois, dans ce long et interminable couloir vers le sommeil, j'invite David Lopez. J'ai mis un temps infini à pénétrer son "Fief", couronné par le Prix du Livre Inter en 2018, et que je me suis offert au format audio.Il y parle de boxe, de désoeuvrement, de ces zones blanches entre ville et campagne, où l’on ne rêve pas beaucoup mais où l’on baisse rarement la garde. De ces banlieusards qui ne sont ni des bourgeois ni des lascars. Quelque chose entre les deux, qui ne compte pas pour grand monde, et qu[...]

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Gagnez votre coaching « Mon dressing code »

"Tu voudrais pas faire gagner un coaching Dressing Code à une de tes lectrices ?" Deux ans que les Éditions Leduc me soufflent cette idée, deux ans que j'hésitais..Refaire le monde et notre penderie ensemble, j'en ai l'habitude depuis si longtemps, sur le blog, Instagram, en DM, par mail, via mon livre ou ELLE.fr. Je proposais, vous preniez. Vous questionniez, je répondais. On faisait ça de manière informelle et ponctuelle. Je ne savais pas du tout si j'étais câblée pour entreprendre un échange plus approfondi, gérer l'intimité d'un accompagnement pe[...]

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Ne plus tirer la couverture à soi

« Vous êtes sûrs que vous ne voulez pas garder la couverture originale ? Celle avec ma photo ? Sûrs de sûrs ? ».Ce fut niet, nein, un non définitif.Fini l’ego trip sur la couverture poche de mon « Dressing Code », qui paraît le 12 octobre aux éditions Leduc. Autre format, autre charte graphique, autres typos, autres codes. Et au milieu de tout ça, une illustration qui ne serait pas sur mesure..Et puis cet été, alors qu’on scrollait des visuels dans tous les sens, tomber sur cette image-là. Et dans cette multitude de femmes qui m’attirait[...]

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Démon et merveille

Trouver les mots justes ce n’est pas se mettre en quête du vocabulaire le plus sophistiqué, des tournures les plus élégantes. Quand je cherche les miens, et que j’aide mes élèves à trouver les leurs, j’insiste particulièrement - cela fait l’objet d’un exercice dédié dans mon atelier - sur la vitalité qu’amène la langue orale à un texte. Parce qu’elle nous connecte au vivant, au son, à la langue d’une région, d’un métier, d’un milieu, d’une classe sociale. Pour écrire ce roman d’une violence inouïe, le chroniqueur judic[...]